Melody Ricci
INSCRIT LE : 26/03/2014 MESSAGES : 238
| Sujet: MELODY ➳ Life is a beautiful melody. Only the lyrics are messed up. Mer 2 Avr - 21:15 | |
| Melody Angelica Ricci Life is a beautiful melody. Only the lyrics are messed up
| more about you. nom • Ricci prénom • Melody âge • écrire ici. origine • Italienne. lieu de naissance • Naples métier • Etudiante en stylisme. orientation sexuelle • hétérosexuelle situation • célibataire. avatar • Barbara Palvin crédits • CW stuff |
your character. Sociable - Drôle - Loyale - Romantique - Enfant - Sauvage - Boudeuse - Rancunière - Bourgeoise - Dépendante - Possessive - Jalouse - Naïve. | more than you can explain. Elle vient de Naples - Elle se tient toujours très droite - Elle a suivit des cours de bonne conduite en France - Elle est vierge, malgré les apparences - Elle n'a jamais aimé quelqu'un mais ne demande que ça - Elle se fait souvent avoir - Elle a un tatouage sur la main - Elle ne s'est jamais rien cassé - Elle est toujours juchée sur des talons hauts - Elle est amoureuse des animaux - Elle pratique la danse, sa seconde passion. |
and behind the computer... pseudo • Angie. prénom • Angélique. âge • 22 ans où as-tu connu le forum • Bah j'suis une admin ton avis • Notre bébé il est parfait scénario ou inventé • inventé. autres • JE VOUS AIME - Code:
-
<b>CHERYL COLE</b> ~ melody ricci.
Dernière édition par Melody Ricci le Sam 12 Avr - 22:15, édité 5 fois | |
|
Melody Ricci
INSCRIT LE : 26/03/2014 MESSAGES : 238
| Sujet: Re: MELODY ➳ Life is a beautiful melody. Only the lyrics are messed up. Mer 2 Avr - 21:15 | |
|
tell me the story of your life.Il est 23h quand je daigne enfin pointer le bout de mon nez dans cet hôpital à Naples. Autour de nous de nombreuses voix s’élèvent, celles de toute ma famille, célébrant avec joie le plaisir de ma naissance. Je n’ai pas vraiment de souvenirs d’eux, pour dire la vérité je n’ai vécut dans ma ville natale que les cinq premières années de ma vie, soit les années dont les enfants n’ont jamais aucun souvenir. C’est donc à cet âge-là que je suis partie vivre loin de ma vie natale, en France. Aux yeux de la plupart des napolitains, ce pays est celui de la réussite, la vie y est certes beaucoup plus chère mais c’est au moins assuré là bas de trouver du travail. En quelques années, mon père avait réussi à nous faire passer d’une famille modeste a une famille assez aisée. Bien loin des grosses fortunes, j’avais néanmoins la chance de ne pas toujours avoir besoin de toujours regarder l’état de mes comptes en banque. C’est ainsi que je suis devenue « française », je dis ça à la légère car j’ai toujours refusé de prendre une autre nationalité que la nationalité italienne, sachant très bien que nous n’étions là qu’un certain temps avant de retourner dans notre pays. J’ai grandi au milieu d’une culture qui n’était pas la mienne et contrairement à ma ville, ici je ne pouvais faire confiance à personne. C’était sans doute pour ça que je préférais rester à l’écart, simple observatrice d’un mon dont je ne connaissais pas les coutumes. Bien qu’en retrait j’avais tout de même plusieurs amies, j’étais plutôt sociable même. Ainsi, j’ai vécus une vie parfaitement normale, pourtant quelque chose au fond de moi me manquait. Ma terre natale, celle à laquelle j’étais liée et malgré mes immenses sourires sommeillait au fond de moi le manque de Naples. C’était sans doute ça qui nous liaient entre nous, nous les napolitains : cette incapacité à se sentir chez nous, ailleurs que dans notre ville, même si l’ont était trop petits pour savoir quoique ce soit. A ma majorité j’obtenais mes diplômes sans encombre, d’ailleurs ma vie en soi était sans encombre, mise à part mon envie de rentrer au pays. J’harcelais d’ailleurs souvent mes parents pour rentrer, mais il était encore trop tôt selon eux. Dans ces moments là je pouvais passer plusieurs heures à bouder dans mon coin, en bonne princesse napolitaine capricieuse que je savais être. Ce ne fut qu’à mes vingt-quatre ans, alors que je commençais ma deuxième année de stylisme, après des années d’indécision totale en matière d’éducation, que mes parents eurent fait assez fructifié leurs affaires pour pouvoir les revendre et toucher ainsi un bon paquet d’argent. Il y en avait d’ailleurs bien assez pour pouvoir retourner à Naples et vivre sur quelques placements astucieux sans véritablement avoir besoin de travailler. J’ignorais comment ils avaient fait, mais apparemment le rêve français était une réalité pour eux. Je savais que nous avions été très fortunés sur ce coup là, nombreux étaient les italiens qui partaient du pays en espérant s’en sortir et qui revenaient plus pauvres qu’avant, sans aucun doute ma famille faisait-elle parties de celles qui donnent l’exemple et l’envie de partir. A mes vingt-quatre ans, je sortais de l’avion à l’aéroport de Naples. C’était étrange, j’avais l’impression de rentrer à la maison sans connaître le chemin pour y aller. Tout me semblait familier et à la fois totalement étranger. Les premiers jours, je partais souvent me promener en ville sans jamais regarde où j’allais et pourtant, il y avait cette magie qui me transportait pile où je le souhaitais et me ramenais à la maison sans que je n’ai eut l’impression de me perdre un seul instant. Un mois plus tard je reprenais mes études de stylisme et m’étais fait beaucoup plus d’amis que je ne m’en étais fait en France. Non pas que je sois plus agréable ici que là bas, mais tout semblait tellement plus aisé : Parler à quelqu’un, lui faire confiance, avoir des amis. C’était comme une bouffée d’air après plusieurs minutes coincé sous l’eau, comme un vent glacial en pleine canicule. C’est tout simplement bon, c’est tout simplement Naples. | |
|