Eduardo Riga
INSCRIT LE : 12/04/2014 MESSAGES : 23
| Sujet: feelings are shitfting like the tide and I think too much about the future + valentina Mer 16 Avr - 21:33 | |
| It's easy to fall in love but it's so hard to break somebody's heart. What seemed like a good idea has turned into a battlefield. Retroussant les manches de sa chemise, le brun défit ensuite sa cravate déboutonnant les trois premiers boutons de sa chemise avant de pousser un long soupir. Il détestait ça. Il détestait devoir se plier en quatre pour des gens qui n’en avaient rien à faire de lui. Passer des entretiens d’embauches inutiles, sans aucun espoir d’avancement professionnel, sans signification pour le job qu’il allait faire, il avait horreur de ça. Néanmoins, le brun avait besoin de cet argent. Certes, Eduardo était plombier et il passait le plus clair de son temps à rouler de part et d’autre de la ville pour réparer l’un ou l’autre problème. Ce n’était pourtant pas son salaire minable d’indépendant qui allait lui permettre de s’offrir du grand luxe. Surtout lorsqu’il était bien trop gentil avec les clients, refusant de les entuber en faisant des réparations non nécessaires. Parfois le trop grand cœur du jeune Riga était un frein à sa vie. Posant sa planche de longboard au sol, il se mit à rouler vers la plage de où il avait rendez vous avez la femme la plus belle au monde. Eduardo était en retard, il le savait, néanmoins les entretiens d’embauche pour une soirée de gala aussi selecte que celle qu’organisait les Reales étaient toujours extrêmement long et rébarbatif. L’italien savait, heureusement, qu’il avait le poste, il avait toujours le poste. A croire qu’il avait un don pour donner l’impression qu’il aimait ramasser la merde des autres. A croire qu’i arrivait à montrer aux embaucher ce qu’ils voulaient voir : un jeune homme rêvant d’un avenir plus beau qui, en attendant, se débattait comme il pouvait et était prêt à tout. Même s’il refusait d’y penser, au fond de lui il savait que devoir servir les Reales et tous ces gens friqué lors d’une soirée entière allait lui miner le morale. Surtout si Valentina était de la partie. Atteignant la plage, Eduardo attrapa sa planche et sortit son paquet de clope de son sac à bandoulière. Il avait vraiment l’air d’un con dans ce costume miteux, des chaussures de soirée aux pieds dans le sable fin. Après s’être allumé une cigarette, espérant que la fumée de cette dernière lui permettrait de faire disparaitre dans une nappe de fumée ses pensées noires, il retira ses chaussures et ses chaussettes avant d’ouvrir totalement sa chemise. Déjà plus à l’aise, il se remit à avancer, transportant comme il pouvait toutes ses affaires. Il savait où elle était, où elle l’attendait. Depuis qu’ils se fréquentaient ils allaient toujours dans ce coin de la plage, loin des touristes et autres italiens venus pour se dorer la pilules. Les seules personnes qu’ils risquaient de rencontrer dans cet endroit étaient des pécheurs, mais ces derniers partaient à l’aube. Il s’agissait d’un endroit parfait pour des amants désireux de se cacher aux yeux du monde. Il s’agissait donc d’un endroit parfait pour eux. Comme il l’avait prévu, la femme était déjà là, installée sur le sable, l’air songeuse. Il savait qu’elle l’avait attendu sans broncher. Il savait à quel point elle pouvait être prévenante et attentionnée envers lui et ça le culpabilisait. Ca le culpabilisait d’agir comme un con la moitié du temps, jaloux, possessif et toujours pressant. Eduardo déposa calmement ses affaires sur le sol, toujours dans le dos de la belle, avant de s’approcher d’elle. Il avait vérifié que personne n’était à proximité, s’assurant que leur rendez vous secret l’était toujours. Même si ça le tuait, il s’était habitué à la clandestinité et ne savait presque plus être spontané avec Valentina sans regarder par-dessus son épaule pour s’assurer qu’ils étaient seuls. S’asseyant derrière la jeune femme, enroulant ses bras autour des épaules de cette dernière, il se pencha vers les lèvres de la brune pour l’embrasser par surprise. « J’étais été retenu plus longtemps que prévu par mon entretien, désolé de t’avoir fait attendre. » Lui offrant un des sourires les plus adorables dont lui seul avait le secret, il l’embrassa rapidement sur la joue avant de porter sa clope à ses lèvres. Se relevant en un bon, il récupéra son sac et ses chaussures et revint s’installer à côté de la brune. Il avait beau faire du mieux qu’il pouvait, il avait bien du mal à ignorer l’idée qu’il allait devoir bientôt servir la belle et toute sa famille comme le laquais qu’il avait toujours été. | |
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